Ca a commencé un mercredi de janvier en 2015. Des barbares sectaires et morbides ont décapité une rédaction de journalistes. Ensuite, encore d'autres sont morts à cause de leur croyance ou de leur métier. Pendant quelques jours la France s'est demandé dans quel ère elle basculait. Médusée, horrifiée. Il y a eu des rassemblements, des manifs. Des pourquoi ? Des comment on en est arrivés là ? Et puis est venu le Et après ?
En discutant de Et après ? On s'est dit qu'à notre niveau on allait pas changer le monde, l'univers et répandre la paix sur terre (même si on a quand même des super-pouvoirs des fois). Mais que par contre, on pouvait ne pas se rendormir, ne pas laisser les choses comme elles étaient juste là devant nous et qu'on pouvait quand même contribuer à faire bouger les choses, un peu.
Avenue K. Est né.
Un espace collaboratif pour partager, être vivant, parler de choses comme la politique, le bordel, la liberté, le monde, la religion, l'inutile, la musique, l'athéisme, le vivre autrement, le beau, la philosophie, l'amour, la mort, l'humour, l'utile, l'art, la nature et plein d'autres choses...
Un blog où on pourrait aussi parler des gens qui font des trucs bien et dont on parle jamais ou de manière trop classique.
Le tout avec nos yeux à nous, bigleux, noirs, bleus, louches, peu importe mais toujours curieux.
Avenue K est un blog collaboratif avec des gens qui écrivent, dessinent, prennent du son, font de la musique, peignent, etc. Et qui ont des choses à dire, à partager, à montrer, à faire écouter.
Avenue K est Avenue parce que de là on regarde les gens, le monde, la pluie, le beau temps. Une chouette avenue, avec des papiers parterre, des mégots de cigarette, des cafés, du bruit, des gestes, des regards, des gens qui discutent, qui s'embrassent, des voitures qui klaxonnent, des cyclistes qui vélotent, des enfants qui pleurent et d'autres qui rient.
Avenue K est K parce que c'est une sacrée belle lettre qui fait penser à Khalo, Kafka, K-fé, K-os, mais aussi à des K-resses.
Avenue K.
